Déploiement du microlearning : stratégie (4/4)
Comment intégrer efficacement des formations microlearning dans une stratégie d’organisation apprenante ?
Choix des parcours et des services, modalités de déploiement, stratégie de communication et conseils pour ancrer les micro-apprentissages dans les habitudes quotidiennes des collaborateurs.
Microlearning Dunod : parcours à la carte et offre intégrale
En fonction de vos enjeux, vous pouvez sélectionner des parcours MicroLearning Dunod et les assembler pour répondre à des besoins spécifiques d’équipes de manière personnalisée, ou choisir une licence d’accès à l’offre intégrale de ces parcours.
Parcours à la carte, offre intégrale : découvrir les offres disponibles sur le site Dunod Formation Soft Skills.
Consulter le catalogue (évolutif) des parcours microlearning Dunod.
Interopérabilité des modules avec vos plateformes de formation
Les parcours microlearning de Dunod sont disponibles dans un format d’export compatible avec tout type de plateforme de formation (LMS, Learning Management System) ou environnement Intranet disponible dans votre organisation.
Il est également possible de suivre ces parcours dans l’environnement Microsoft (Microsoft SharePoint et réseau social d’entreprise Microsoft Teams).
Les parcours microlearning sont nativement disponibles pour une consultation multi-support (ordinateur, smartphone, tablette).
Envie de tester un parcours microlearning Dunod Formation ? Contactez-nous !
Microlearning : stratégie de communication
À l’ère de l’accélération du changement, comment sensibiliser son organisation sur les enjeux de l’apprentissage en continu et faire du microlearning un des leviers de formation au quotidien ?
Comment entretenir la motivation pour développer une culture de l’autonomie dans l’apprentissage ?
Une organisation apprenante permet aux collaborateurs de profiter de toute situation pour « apprendre à apprendre » collectivement. Dispositifs de formation formels et informels, veille, expérimentations, transmission des savoir-faire mais aussi développement de la réflexivité individuelle et collective et culture du feed-back (échanges réguliers et constructifs pour progresser ensemble) : autant de bonnes pratiques qui permettent aux collaborateurs de mieux comprendre leur environnement, de projeter l’organisation dans l’avenir et de satisfaire en même temps leur besoin de développement professionnel et personnel.
Le microlearning est un levier stratégique pour soutenir cette dynamique de performance et d’engagement car :
- il facilite l’apprentissage adaptatif en tout lieu et en tout temps ;
- il encourage l’autonomie et la responsabilisation dans l’apprentissage ;
- il s’intègre dans les routines quotidiennes, favorisant une culture de l’apprentissage continu ;
- il répond au besoin de soutien en temps réel des collaborateurs dans leur activité et participe ainsi à la fidélisation des collaborateurs.
- il peut éveiller l’envie de suivre ensuite des parcours socles plus spécialisés, de durée plus longue, offrant la possibilité d‘approfondir ces nouvelles compétences.
1/ Communiquez largement sur le rôle du MicroLearning dans la montée en compétences de vos collaborateurs
- en faisant le lien entre les parcours et vos enjeux stratégiques de sensibilisation massive au développement de nouvelles pratiques et compétences à l’ère de l’accélération des transitions écologiques et numériques. Exemples : agir tous ensemble pour la transition écologique de l’entreprise ; démystifier les Intelligences artificielles génératives.
- en valorisant les bénéfices d’un socle commun d’apprentissage propice au développement d’une culture d’entreprise apprenante.
2/ MicroLearning : déjouez les idées reçues !
- Le microlearning, c’est de la formation au rabais ! Eh non ! La conception de parcours microlearning nécessite une véritable expertise pédagogique : il s’agit de formations autonomes, courtes et cohérentes, avec une scénarisation pédagogique propice à une mise en pratique immédiate en situation de travail.
- « Des contenus courts pour se former ? Opérationnellement, ce n’est pas crédible ! » Et pourtant… « small is beautiful »: les microcontenus bien conçus sont des pépites ! En effet, ce qui compte, ce n’est pas la quantité d’information mais quelques messages clés scénarisés et efficaces pour agir et donner l’impulsion d’aller plus loin.
- « Les collaborateurs manquant toujours de temps pour se former, autant remplacer toutes les formations longues par du microlearning ! » Vigilance, le microlearning n’est pas magique : il fait partie d’une stratégie de culture d’entreprise apprenante qui doit inclure des modalités variées, formelles et informelles, d’apprentissage.
3/ Événementialisez le microlearning
Certains parcours microlearning s’insèrent parfaitement dans vos événements thématiques de sensibilisation : semaine de la qualité de vie au travail, semaine de l’intelligence collective, semaine de l’urgence écologique en pratique, semaine de la santé mentale positive…
Objectif : focaliser l’attention sur un sujet précis pour stimuler la participation collective et favoriser le changement.
Partagez un bilan attractif de ces événements valorisant l’implication des collaborateurs et encourageant et en valorisant le passage à l’action pour que les nouvelles compétences acquises se déploient sur la durée.
4/ Valorisez le développement des soft skills comme un investissement stratégique en situation de travail
Cela nécessite de faire la démonstration de l’impact des formations aux soft skills c’est-à-dire de leur rôle dans l’évolution des comportements et des pratiques en situation de travail afin d’éviter qu’elles ne soient perçues comme des « nice to have » (« cerise sur le gâteau ») en cas de budget limité, voire comme des « dépenses » superflues par rapport aux compétences « cœur de métier » dans des contextes de coupes budgétaires.
Comme l’écrit Jonathan Pottiez, auteur avec Jean-Luc Gilles du livre de référence L’Évaluation de la formation : pilotez et maximisez l’efficacité de vos formations (Dunod, 4e édition, 2025), en matière de transfert des acquis en situation de travail :
- « Concrètement, dans le cadre de sessions de formation intra-entreprises, il s’agit d’observer et de mesurer le niveau de mise en œuvre de quelques comportements clés, ceux qui ont le plus d’impact et qui sont les plus pertinents pour les objectifs de l’entreprise.
- En inter-entreprises, avec une plus grande diversité de profils d’apprenants et de contextes d’application, il sera plus pertinent que l’apprenant définisse et planifie un plan d’action personnalisé simple mais impactant, idéalement avec l’aide du formateur et du groupe, afin de préciser les nouvelles habitudes qu’il va mettre en œuvre à la suite de sa formation et de favoriser leur ancrage durable :
Exemple :
« Dans la semaine suivant ma formation, je vais mettre en œuvre cette pratique le [jour], à [heure], dans [lieu], pour accomplir [tâche spécifique].»
Application dans le cadre de réunions-projets : « Dès mardi prochain, lors de notre réunion avec les bêta-testeurs des nouveaux scénarios pédagogiques de nos formations dans la salle Innovation, je vais pratiquer la méthode de l’écoute active découverte dans la formation MicroLearning Dunod 20 minutes chrono pour développer son intelligence émotionnelle en prenant des notes sur leurs interventions, en reformulant leurs idées pour valider ma compréhension et en posant des questions ouvertes pour encourager l’expression de leurs points de vue. »
Conseils pour ancrer l’apprentissage en continu dans les habitudes des collaborateurs
1/ Impliquez les managers !
Ils sont vos meilleurs relais de proximité pour développer une culture de l’autonomie dans l’apprentissage, expérimenter avec leurs collaborateurs les acquis des formations en situation de travail, échanger sur les pratiques les plus adaptées et intégrer le microlearning dans une stratégie d’amélioration continue des équipes. Sensibilisez-les aussi à l’observation sur le terrain du développement des soft skills de leurs équipes.
2/ Stimulez la réflexivité sur les soft skills
Former aux soft skills, c’est stimuler l’adoption d’une posture réflexive qui aide l’apprenant à s’observer lui-même, à prendre du recul sur ses émotions, ses représentations et ses postures relationnelles en prenant conscience de ses biais cognitifs, voire à questionner ses croyances, son identité et ses valeurs.
En un mot, il s’agit de désapprendre certaines routines comportementales inadaptées pour faire évoluer durablement les comportements. Cette posture permet notamment de mieux apprendre, de s’auto-évaluer et d’analyser ses progrès.
Exemple de bonne pratique réflexive réalisable personnellement : mise en place d’un journal de bord ou journal autoréflexif, par exemple pour relater et analyse des interactions conflictuelles en s’appuyant sur une grille d’auto-évaluation issue de la méthodologie de la Communication Non-Violente (CNV) abordée dans les modules microlearning.
3/ Encouragez la mise en place de rituels pour développer l’autonomie d’apprentissage et valorisez l’assiduité !
Incitez vos collaborateurs à sanctuariser chaque jour de micropériodes flexibles d’apprentissage en autonomie et partagent leurs nouvelles connaissances (Knowledge management) et compétences avec les autres.
Les réseaux sociaux d’entreprise peuvent constituer une bonne tribune pour donner de la visibilité aux initiatives de l’équipe apprenante et de l’entreprise apprenante.
La curiosité est contagieuse ! Valorisez les apprenants qui se montrent proactifs dans le développement de leurs compétences et incitez-les à partager savoirs et savoir-faire.
En fonction des enjeux stratégiques de chaque organisation, le voyage d’apprentissage peut aussi se poursuivre ensuite au travers de parcours socles accompagnés plus spécialisés, de durée plus longue, avec un formateur-facilitateur facilitant l’émergence de ces nouvelles compétences.
Date de dernière mise à jour : 16 septembre 2025.