Crèches : 8 idées reçues sur la formation en ligne
Beaucoup d’idées reçues circulent sur la formation en ligne. Le point en 8 Vrai/Faux avec le retour des formateurs et des équipes de crèches qui les ont testées. De quoi faire fondre toutes les réticences sur ces modalités d’apprentissage séquencées, collaboratives et évolutives, au service de l’efficacité.
Article publié avec notre partenaire Les pros de la Petite Enfance.
1. La formation en ligne, c’est une formation au rabais
FAUX
Ne dites jamais cela à des professionnels-formateurs qui se sont engagés dans la conception de formations en ligne ! Car, pour eux, « les standards de qualité de formation sont maintenus ». « La qualité est là, c’est indéniable », explique Monique Busquet, l’une des formatrices qui, au départ un peu sceptique, s’est laissée convaincre et ne le regrette pas. Tous ont dû faire des efforts pour rentrer dans cette modalité de formation. Mais tous l’ont fait avec sérieux, ce qui a réellement permis de mettre en place des parcours de formation pointus, exigeants et efficaces. On pense souvent que les modules de formation en ligne sont un peu superficiels et généralistes. C’est faux ! « Ce sont de vraies formations », rétorque Monique Busquet, « beaucoup plus qu’une simple sensibilisation, une très bonne introduction en tout cas ». Des formations donc qui peuvent être complémentaires à d’autres formations en présentiel. Les unes n’excluent pas les autres !
Notons aussi, et c’est bien une garantie de sérieux, que Dunod est un organisme de formation certifié Qualiopi (catégorie « actions de formation ») pour la qualité de ses processus de formation.
2. La formation en ligne, cela manque d’échanges
FAUX
Certes, l’apprenant est seul devant l’ordinateur ou la tablette pour suivre le parcours de formation, sauf s’il se forme en équipe (voir ci-dessous). Mais s’il a des questions, comment cela se passe-t-il ? Hors de question de laisser l’apprenant sans réponse ! Celui-ci peut donner son point de vue, poser une question en ligne. Dunod s’engage à ce qu’un formateur ou un responsable pédagogique de l’organisme lui réponde dans la journée. L’apprenant peut également interagir sur la plateforme avec les apprenants qui suivent la même formation. Un vrai plus qui fait la force des formations Dunod. Lors de formations en présentiel, certaines personnes n’osent pas s’exprimer à l’oral. Aussi, le fait de pouvoir poser des questions en ligne peut leur être plus confortable. Et, de fait, rendre la formation bien plus efficace.
Par ailleurs, Dunod ouvre désormais, sur demande, des classes virtuelles qui permettent à toute une équipe, à l’issue de sa formation, d’interagir en visioconférence avec un formateur. Johanna Hirt va animer l’une d’entre elles. Elle explique : « c’est à la fois plus difficile qu’en présentiel parce que la concentration devant un écran est moindre. C’est pourquoi je dois scénariser les différents thèmes (les stagiaires envoient en amont une liste de questions nécessitant des éclairages spécifiques) par séquences de 15 minutes maximum. J’essaie alors d’y répondre en partant de petites mises en situation pour que cela soit plus concret. Ensuite, nous décortiquons ensemble la scène pour comprendre ce qui s’est joué. Donc, conclut-elle, on n’anime pas du tout de la même façon une classe virtuelle qu’une séance en présentiel. »
Il s’agit également de donner la parole à chacune et chacun (pas plus de 10 personnes par classe). Johanna Hirt, qui a priori préférait le présentiel, avoue qu’en ces temps de pandémie, les classes virtuelles « ont l’avantage que personne ne soit masqué : du coup, les émotions et les expressions sont là, et souvent ça change tout ! » Elle préconise un ordinateur par apprenant.
3. Dans les programmes de formation en ligne, il n’y a pas de formateurs expérimentés
FAUX
La plupart des formateurs ayant conçu ou participé aux formations en ligne Dunod sont non seulement experts dans leur domaine mais également expérimentés en tant que formateurs. Cette double compétence est très précieuse. En effet, ces formations n’étant pas dispensées en présentiel, elles doivent être précises et, surtout, anticiper les questions que peuvent se poser les apprenants. D’où l’importance de continuer de faire appel à des formateurs ayant déjà animé un nombre conséquent de formations.
C’est le cas, par exemple, de Monique Busquet, psychomotricienne ayant travaillé en PMI (Protection maternelle infantile) et étant, à ce titre, beaucoup intervenue auprès des professionnels de crèches. Elle est de plus titulaire depuis 1990 d’un Diplôme universitaire (DU) de formateur d’adulte. C’est grâce à cette double casquette qu’elle a pu concevoir plusieurs formations pour Dunod autour de la propreté et du développement psychomoteur notamment. Elle estime essentiel d’avoir de l’expérience « pour pouvoir déployer et adapter » au mieux les compétences à acquérir en parcours digitaux suivis en solo. « Nous sommes de vrais formateurs et, grâce à notre expérience en présentiel, nous savons aussi comment entretenir l’intérêt des stagiaires et éviter qu’ils ne décrochent », conclut-elle.
Fabienne-Agnès Levine, psychopédagogue et Pierre Moisset, sociologue, sont aussi de vieux routiers de la formation. Quant à Héloïse Junier, même si c’est une jeune psychologue, elle s’est depuis, ses débuts professionnels investie dans les stages de formation en présentiel comme en distanciel.
4. La formation en ligne offre plus de flexibilité que la formation en présentiel
VRAI
La formation en ligne, c’est où on veut, quand on veut ! Sans conteste, elle offre en effet bien plus de flexibilité et de liberté que la formation en présentiel. C’est même l’un de ses principaux avantages. Tout d’abord, elle évite à l’apprenant d’avoir à se déplacer pour rejoindre le lieu de formation : un vrai gain de temps. Exit également les contraintes d’horaires, contrairement à la formation en présentiel, qui se déroule sur des temps impartis (demi-journée, journée…). Et, de fait, la formation à distance permet une vraie souplesse d’organisation, aussi bien pour les directeurs des établissements d’accueil du jeune enfant qui doivent gérer les remplacements que pour les apprenants. Ces derniers apprécient tout particulièrement de pouvoir aller à leur rythme, sans pression, avec la possibilité de revenir autant de fois que nécessaire sur une compétence, un module, durant la durée d’accès au parcours.
En effet, on le sait, il est absolument inefficace pédagogiquement de proposer 7 heures de formation en ligne d’affilée. Nous avons tous des souvenirs de fin de stage où l’on baillait, à moitié endormis, le regard fixé sur nos montres, tant le 9 heures /17 heures nous semblait long et lourd ! Les principes de la neuropédagogie montrent que la meilleure façon d’ancrer les compétences sur la durée est le séquençage des apprentissages, la répétition, les allers-retours entre formation et mise en pratique sur le terrain, la prise de recul : autant de principes mis en œuvre dans la pédagogie digitale de Dunod. Une pédagogie digitale qui présente également des atouts pour certaines personnes en situation de handicap.
5. La formation en ligne, cela demande beaucoup de travail et de motivation
VRAI
Tous les formateurs sont d’accord sur ce point : la formation en ligne exige beaucoup des apprenants. « Il faut vraiment qu’ils aient envie », souligne Monique Busquet. Sinon, ils peuvent décrocher très vite, car cela leur demande rigueur, concentration, et réflexion. Pas question de rêvasser. Il faut être concentré à 200%. Et Monique Busquet explique « en présentiel, on voit qu’un stagiaire décroche et on est là pour le ramener sur la formation. »
En distanciel, il n’y a pas cette possibilité. Du coup, effectivement, ça ne marche bien que pour des personnes motivées. Mais la botte secrète des formations Dunod, c’est Charlotte ! Elle est là, toute à disposition des apprenants ! Elle les guide et ne laisse personne se perdre en route ou se décourager. Elle veille si bien au grain que chez Dunod, on n’a encore jamais vu personne abandonner sa formation en cours de route – sauf contraintes spécifiques.
6. On peut se former en ligne en équipe
VRAI et FAUX
Il est bien sûr nécessaire de prendre le temps de suivre personnellement la formation.
Mais chez Dunod, on ne se limite pas à cela car l’objectif est vraiment de mettre en place une dynamique collective. Tout d’abord, les professionnels peuvent se former tour à tour, pendant leurs heures de travail, sur l’ordinateur ou la tablette de la directrice/directeur de l’établissement d’accueil, voire sur smartphone. Plus de 2 575 inscriptions (2020) ont déjà eu lieu dans ce contexte collectif. Ces moments individuels sont vraiment bénéfiques pour les apprenants qui peuvent prendre le temps d’ assimiler certaines notions complexes mais aussi aller plus vite lorsque celles-ci sont déjà maîtrisées. Puis, pour que cela soit aussi fructueux sur le plan collectif, Dunod conseille d’organiser au sein des crèches des temps d’échanges entre les membres de l’équipe qui ont suivi la même formation. Des discussions qui peuvent s’appuyer sur les différents supports de qualité (fiches pratiques, affiches…) proposés par la formation puisque tous les contenus écrits sont téléchargeables et imprimables. L’occasion d’interroger ses pratiques professionnelles et de les faire, le cas échéant, évoluer… Dans le même ordre d’idées, ces documents peuvent constituer une très bonne base de réflexion, de travail lors des journées pédagogiques, moments clés pour les pros. Et puis, pour faire vivre la formation sur le terrain, pourquoi ne pas afficher, façon piqûre de rappel, certains supports dans la salle de pause ou bien même dans la zone d’accueil à destination des parents…
Bénédicte Pichot, directrice de deux micro-crèches Nos petits Pouces dans la région nantaise, est aussi en charge de la formation pour les 8 micro-crèches de ce réseau. Elle raconte comment elle a formé toutes les équipes un même jour avec des formations différentes. « Nous avons chaque année, deux journées pédagogiques communes à toutes les crèches. La première était programmée pour février, ce qui n’était pas facile avec la pandémie. Nous avons renoncé à faire venir un intervenant pour la trentaine de personnes travaillant dans les structures et nous avons opté pour des formations en distanciel. » Chaque équipe a choisi deux formations en fonction de ses envies, de ses projets et de ce qu’elle savait déjà. Les unes ont choisi dans notre catalogue « La Communication positive », d’autres celle sur les émotions ou « Les transmissions aux parents », ou encore celle consacrée à l’aménagement des espaces de jeux. Toutes les crèches se sont formées le même jour. Chaque directrice étant en charge de deux établissements, deux équipes se formaient ensemble. « L’avantage, explique Bénédicte Pichot, c’est qu’après chaque parcours de formation (nous les avions choisi assez courts, pas plus de 2 heures par parcours) suivi sur ordinateur individuellement mais dans une même salle, il y avait discussion en équipe. Parfois même, spontanément en cours de module, on en éprouvait le besoin. ». Conclusion : « une expérience enrichissante et positive, des apprenants satisfaits de leurs formations jugées de qualité, assez ludiques et sources d’échanges et de débats entre pros »
7. Avec la formation en ligne, le choix et les formats de formation sont plus restreints
FAUX
Une approche pédagogique et des thématiques variées (développement de l’enfant, pratiques professionnelles, éveil et activités), des formats courts ou longs, des parcours à la carte, des classes virtuelles sur mesure : l’offre de formation Dunod Petite Enfance est large et de qualité fin de s’adapter à tous les besoins et à tous les professionnels, qu’ils soient débutants ou plus expérimentés.
Les formations courtes, au nombre de quatorze à date, durent de 1 à 3 heures, et portent sur des sujets précis comme le « Portage psychique et physique », « Mettre en place le système de référence » ou encore les « Tout-petits qui tapent, poussent, mordent ou griffent ».
Les 6 parcours de formation, d’une durée de 4 à 19 heures, regroupent plusieurs formations courtes et permettent d’approfondir des thématiques essentielles aux métiers de la petite enfance : « Les essentiels de la relation avec l’enfant », « Les essentiels du jeu en petite enfance », « Les essentiels du développement psychomoteur », « Les essentiels des pratiques professionnelles en petite enfance », « Les essentiels de la relation avec les parents » ainsi que « Les fondamentaux des professionnels de la petite enfance » qui combine 11 formations courtes. Sans oublier les parcours à la carte : des parcours sur mesure, agrégeant des formations sélectionnées par le client, pour être au plus près des attentes (à date : choisir au minimum 3 formations courtes ; offres disponibles à partir de 10 apprenants).
8. La formation en ligne, c’est financé !
VRAI et FAUX
Dunod est un organisme de formation certifié Qualiopi (catégorie « actions de formation ») pour la qualité de ses processus de formation. Cette certification permet de pouvoir continuer de mobiliser des fonds publics ou mutualisés au bénéfice de ses clients.
Dunod a développé une politique de tarif horaire qui permet en général une prise en charge complète par les OPCO du secteur (OPCO EP et Uniformation). Les clients adhérents de l’OPCO EP peuvent faire une demande de subrogation de paiement afin de ne pas avoir à avancer les frais. C’est alors l’OPCO qui, à l’issue de la formation, est directement facturé. Autre option possible : le client règle la totalité de la formation et se fait rembourser par son OPCO une fois la formation effectuée.
N. B. Certains OPCO peuvent exiger une durée minimum de formation pour les rendre finançables.
Concernant les crèches publiques : pour acheter ces formations hors du CNFPT (Centre national de la fonction publique territoriale), elles doivent mobiliser des budgets propres. Dunod étudie toutes les demandes de ces crèches afin de leur rendre également ces formations financièrement accessibles.
Date de dernière mise à jour : 25 janvier 2022.